Nous entendons « sculpture » dans un sens classique et donc nous sommes d’accord pour affirmer qu’elle est un travail sur la matière.
Mais soyons d’accord pour la destination de la sculpture à la pérennité.
Que peut- on dire de la sculpture éphémère, des arts « éphémères »… ?
La conception moderne de la sculpture s’attache à l’emploi de matériaux nouveaux
- plastiques
- résines
- matériaux composites ou recomposés
qui semblent tendre toutefois vers le pérenne.
Nier l’idée de projection dans le temps d’une sculpture serait une contradiction.
Le déclin de la sculpture ne se situe pas dans la matière utilisée.
« L’art s’est perdu lorsqu’il a quitté toute règle » Picasso
Le déclin de la sculpture ne revient pas à la matière
La sculpture liée à la matière pierre, passe par des techniques
- de fabrication
- de création
et par une approche particulière de la part de l’artisan, à laquelle il est difficile de se soustraire.
L’industrialisation et la mécanisation dévoile une autre approche du travail de la pierre : par celles- ci, il n’y a plus de confrontation directe de l’intellect avec la matière.
Sculpture/déclin
Le déclin de la sculpture veut être une approche approfondie de la question :
- qu’appelle t-on sculpture ?
- qu’appelle t- on déclin ?
La sculpture de la pierre, une tradition
La pierre étant la matière première de la sculpture dans l’histoire, les œuvres les plus anciennes nous sont parvenues. Même si les matériaux ont été très divers au cours des âges : bois, ivoires, terres cuites…
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Les menaces
Par quoi la sculpture est – elle menacée et mise en péril ?
- par l’intelligence artificielle ?
- par la perte du sens du matériau ?
- par l’industrialisation forcée ?
- Une menace de la sculpture concerne son caractère tridimensionnel : – l’écran plat ne favorise pas la confrontation avec la tridimensionnalité de l’objet, de la nature, des êtres.
Selon Friedrich Kittler les « médias optiques » entraînent la fin des beaux-arts. Ce grand penseur rejoint la thèse hégélienne de la « fin de l’art ».
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“Quand la -peinture- a perdu tout rapport avec la tradition et quand l’impressionnisme a permis à chaque peintre de faire ce qu’il voulait, ce fut l’anarchie…alors il n’y a plus eu de peinture… la sculpture est morte de la même mort”. (Picasso)
La relativisation du beau
Relativiser le beau réduit tout discours. Il promeut le « n’importe quoi », dans la mesure ou n’importe qui peut être artiste et donc faire de l’art !
Ce glissement vers le « tout relatif » se démontre en sculpture par la qualité des œuvres. Mais comment en parler ?
C’est la voix du peuple qui décide au final de la qualité des œuvres, leur durée…
Le climat de relativisation de la beauté de l’œuvre d’art et en particulier de la sculpture qui nous intéresse, se heurte aujourd’hui à
- cout réel de la matière engagée
- finalité de l’œuvre (le résultat peut il se commercialiser ?)
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Le pessimisme tend vers la théorie du déclin de l'art et de la sculpture
La théorie du déclin de l'art est une ambiance
Le déclin de l’art peut être une théorie que certains voudraient voir, ceux – ci étant incapable d’admettre le contraire.
Toutefois à partir de la matière,
- modeler celle- ci
- lui donner une autre destinée
- la transcender par la création en cette matière d’un être à la caractéristique plastique du vivant.
Cela appartient à la destinée de l’art et à son propre chemin.
Ce qu'il faut retenir sur le sujet :
Relativiser le beau réduit tout discours. Il promeut le « n’importe quoi », dans la mesure ou n’importe qui peut être artiste et donc faire de l’art !
Ce glissement vers le « tout relatif » se démontre en sculpture par la basse qualité des œuvres. Mais comment en parler ? C’est la voix du peuple qui décide au final de la qualité des œuvres, leur durée.