Ceci est une invitation à explorer l’émotion, la transcendance et la narration qui se cachent derrière un visage sculpté. Plongeant dans l’univers fascinant, porte ouverte sur les émotions figées dans l’éternité artistique, sculpturale, découvrez ce qu’est le visage !
Le visage en sculpture est une flamme qui ne se consume pas
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ToggleLe visage tient une large part dans mes sculptures, à tel point que j’en viens à me demander s’il n’est pas l’essentiel ?
Je présente ici quelques- uns de ces visages sculptés.
La statue est en pierre ; le visage en est le point dominant, le « plus haut point ».
Le visage en sculpture ouvre un chemin
Le visage, cette fenêtre sur l’âme, trouve une expression singulière dans l’art de la sculpture.
Au fil des siècles, les sculpteurs ont capturé l’essence de l’humanité à travers des visages figés dans la pierre ou d’autres matériaux immuables.
Chaque détail ciselé témoigne non seulement du talent technique de l’artiste, mais aussi de sa capacité à donner vie à l’inanimé.
Un process de création et un seul
Il en va de même dans tout processus de création (certains diront : « créativité ») : Nous aimons parler de création (création artistique »…) ; et le « système » est le même c’est à dire :
- 1/ un rien
- 2/une charité
- 3/un développement constructif (dans le cas de la sculpture il s’agit d’un développement tridimensionnel
- 4/un partage ou « un don ».
Le genre est déjà déterminé dans le processus
Je vous invite à découvrir une approche de la sculpture, celle où le genre de la statue ou du visage se révèle dès les premiers gestes.
Lorsque je travaille la pierre, je ne choisis pas ultérieurement, aléatoirement le sexe de l’œuvre, celui- ci s’est imposé par choix délibéré avant les premiers coups de ciseau. Le processus créatif s’amorce donc avec une certitude intime : avant même de sculpter, le visage ou la silhouette existe dans son identité, telle une évidence qui guidera chaque mouvement de mes mains.
L’acte de sculpter le visage d’une statue possède un début et une fin :
- Le début est la pierre « vide et vague ». Elle ne contient rien du visage, et aucune prédestination n’est en cette pierre.
- La fin est le visage trouvé, le visage apparu, cette forme qui contiendra la digne caractéristique plastique de la vie.
Le début contient un appel : la pierre contient ce qu’elle peut devenir. Je conçois grâce à la matière :
- homme
- ou femme
Le visage en peinture
La question de la peinture du visage est-elle possible dès lors que l’on observe la complexité que l’on peut y voir dans la pratique ?
Peu de peintres ont réellement résolu la question : la référence en terme de peinture de visage semble être les portraits du Fayoum.
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Dans le premier geste est déjà contenue la sculpture
Dans mon premier geste est contenue la sculpture :
- le caractère
- la personne
Qu’il soit clair, distinct, vaporeux, le concept continué dans le geste contient le genre :
– homme ou femme, sans équivoque.
Le premier geste contient la physionomie de la personne représentée.
La vie dont la sculpture a besoin
La vie d’une sculpture est caractéristique de ses potentialités :
- La matière reste matière mais visuellement elle disparaît totalement pour laisser place au sujet. « La vie, ce n’est pas le mouvement » disait Rodin, « c’est le modelé ».
En effet Rodin, qui aimait le modelage (de l’argile), connaissait cette vie particulière qui apparaît à un certain stade de l’évolution du travail.
Cette vie, dont la définition est particulière à la sculpture, peut être comparée à une flamme qui ne se consume pas !
La destruction est dans l'égoïsme
L’avancée est dans le geste sculptant celui- ci se trouvant confronté à son opposé ; l’égo. L’égoisme menace la création puisqu’il contient en son germe le retour sur soi, c’est à dire la non- création, la destruction.
Conclusion
Le visage comme la statue, est construit. La quête pour y advenir passe par la technique. La tête grecque montre un tracé, une préparation, une architecture, une construction et la vie comme la sculpture du visage nécessite un ordre.
Puis, la vie apparue, est une flamme qui ne se consume pas.