Dans le monde artistique, la sculpture et l’intelligence artificielle (IA) semblent appartenir à des univers opposés.
Pourtant, un dialogue fascinant émerge entre ces deux pratiques : La sculpture, ancrée dans la matière et la lenteur du geste, capte l’émotion et le temps. L’IA, en revanche, explore la vitesse, la virtualité, et l’analyse algorithmique pour générer des formes inédites.
Table des matières
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La sculpture comme objet
La sculpture peut s’entendre comme objet d’art. Elle peut donc être réalisée par une ia, dans la mesure où les caractéristiques sculpturales font consensus.
La sculpture comme acte
La sculpture peut s’entendre comme acte de création d’œuvres. Elle peut donc être réalisée par une ia dans la mesure où les machines le permettent et où l’objectif visé est la pièce unique…
C'est l'intelligence qui est artificielle
L’I.A. va t-elle remplacer la sculpture, ou bien deux mondes vont -ils s’affronter jusqu’à se faire concurrence ?
Dans le geste, jusqu’à quelle imitation pourrait aller la machine ?
Une étrange ressemblance
Ce qui me frappe surtout lorsqu’on parle de l’augmentation de l’homme c’est de ne parler que de l’intelligence !
Lorsque l’on parle de « cognition » il se passe un étrange phénomène en moi qui se trouve en accord avec ces idées : Cognition: (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement…).
Elle serait le rêve de l’homme « augmenté ».
Pourrait- il alors exister une définition de la sculpture qui tiendrait compte de cette nouvelle faculté ? et dans ce cas que voudrait dire « performances supérieures » ?
Un robot cloné et un geste unique ?
Dans le rapport de la sculpture avec l’I.A, il semble que le point de l’unicité du geste sculptant doit être reconnu. L’unicité du geste est nécessaire.
Un robot pouvant par définition être cloné, reproduit à l’identique, il est donc de fait en opposition avec l’idée du geste unique, l’acte sculptant.
Les multiples enjeux
- La sculpture, avec son ancrage dans le réel, questionne notre besoin d’authenticité et de toucher.
- L’IA, quant à elle, repousse les limites de la créativité en automatisant certaines tâches artistiques. Mais où se situe l’âme de l’œuvre ?
Ce combat imprévisible soulève des interrogations : l’art peut-il se passer de l’humain ? La matière brute aura-t-elle toujours sa place face aux créations numériques ? Une chose est sûre : l’art, qu’il soit traditionnel ou technologique, reste une quête d’émotion et de sens.
Le grand penseur Blaise Pascal fait figure de visionnaire comme le prouve l’ensemble de ses contributions aussi bien en sciences qu’en philosophie.